Après perturbations et contretemps aussi agaçants que multiples, je commence aujourd'hui la traduction de la troisième partie de la trilogie de Jón Kalman Stefánsson... Le livre paraîtra chez Gallimard, dans la collection Du monde entier, début 2013.
Ce tableau intitulé "Adrift" d'Andrew Wyeth me fait irrésistiblement penser à Bárður, dont l'absence continue de hanter les jours du gamin...
"So we beat on, boats against the current, borne back ceaselessly into the past."
F. Scott Fitzgerald, The Great Gatsby
13 commentaires:
Je suis très heureuse d'apprendre que la suite arrive enfin! BON COURAGE ! ENCHANTEZ NOUS!!
-:) Il faudra quand même attendre janvier/février 2013...
Bonjour, j'ai découvert récemment les ouvrages de Jón Kalman Stefánsson que vous avez traduit et je suis tombée sous le charme de son écriture, chaque mot enchante la lecture et semble être parfaitement à sa place, je me doute que votre traduction y est quand même pour quelque chose alors permettez-moi de vous transmettre mes compliments dans un premier temps. D'autre part, dans la dernière parution "La tristesse des anges" (la date de parution de la troisième partie me fait d'ailleurs encore songer à la blancheur de la couverture),sauriez-vous m'en dire plus sur la poétesse dont les poèmes sont cités? Ses poèmes ont-ils déjà été traduits ailleurs qu'ici?
Merci à "lectrice" de lire, d'aimer Jon Kalman. Malheureusement, je ne crois pas que les poèmes d'Ólöf frá Hlöðum aient été traduits en français ailleurs que dans ce roman... et je ne connais pas grand-chose de cette poétesse en dehors du peu de chose qui est mentionné dans le livre. On trouve bien un bref résumé de sa vie sur Wikipedia, mais c'est en islandais et je n'ai pas le temps de le traduire, trop absorbé dans la traduction du prochain livre, plus long que les deux premiers - 400 pages - plus de travail, et plus de bonheur aussi! Bel été à vous, Lectrice...
MERCI, oh merci et encore merci, de nous donner accès à cette langue magnifique de Jon Kalman Stefansson ! Je n'avais rien lu de si puissant et délicat à la fois depuis longtemps... Traduirez-vous ensuite ses premiers romans ? Bon courage, bon été !
Restituer l'immense talent poétique de Jon Kalman Stefansson exige un talent à sa mesure. Merci d'avoir mêlé votre vision à la sienne. Nous vous devons tant.
Enfin !!! Merci. Jon Kalman Stefansson m'avait dit au salon du livre - où j'étais tombée dessus par hasard, venue que j'étais pour Jorn Riel - qu'"Entre Ciel et terre" était le premier volet d'une trilogie. Mais je finissais par me demander si je ne m'étais pas trompée.
C'est "L'été derrière la colline" ? (j'ai vu ce titre en allemand).
Merci à vous de traduire magnifiquement ces textes qui sont parmi les plus beaux que j'aie lus ces dernières années, et qui témoignent, ailleurs qu'en France, de la vitalité du genre romanesque.
enfin la suite de ces deux merveilleux poèmes...je suis impatiente de replonger dans l'univers de Stefansson, c'est une bouffée d'air pur et de beauté qui enchante le quotidien...merci de les traduire si magnifiquement !
Merci infiniment de votre travail qui nous enchante. Grace à vous, j'ai découvert tout un monde ( tant au sens géographique que littéraire) que je ne connaissais pas. J'attends le dernier volume avec impatience . MERCI.
Oui, c'est bien Bàrour, je le reconnais.
Je referme le tome III à l'instant. Suis encore sous le charme de cette poésie. Merci Monsieur Boury de nous permettre ces plaisirs là.
J'ai lu les précédents commentaires et je ne peux pas dire plus que merci infiniment de nous transmettre la beauté de l'écriture de Jon Kalman Stefasson, et j'imagine qu'il faut pour cela un immense talent !
C'est merveilleux !
Cette littérature parle a mon âme , je suis totalement sous le charme en terminant "d ailleurs les poissons.....".
J'étais passe a cote et vais m intéresser a la trilogie. Car il y a tout ce j aime: Une écriture ample et délicate. Des personnages sublimes grands rêveurs, une nature âpre et rude , la condition humaine de ses hommes traverses par le courage et le doute, la terre qui les relie et la mer violente qui les endure....
Quelle écriture ! Merci monsieur de nous permettre de connaître et partager cet auteur.
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