jeudi 10 janvier 2013

AUJOURD'HUI...



J'en parlerai plus tard, mieux, plus joliment, plus longuement... mais c'est quand même à lire d'urgence parce ça paraît aujourd'hui - et spécialement pour ceux et celles qui ont déjà lu les deux premiers opus. Fin de la trilogie du gamin, mais rassurez-vous Jón Kalman Stefánsson a écrit d'autres choses et il continue d'écrire.

 















15 commentaires:

annie a dit…

"le coeur de l'homme" est entre mes mains depuis ce matin après avoir lu les belles pages du matricule des anges et je vais plonger sans plus attendre dans le monde poétique de cet auteur merveilleux.

Lectrice a dit…

Merci de votre traduction ! Je vais sûrement bientôt l'acquérir, vous traduirez encore un de ses écrits? Merci également d'être un traducteur si proche des lecteurs et passionné de son métier, vous m'avez donné l'amour de la littérature islandaise..

Eric Boury a dit…

Merci pour ces commentaires :)

Unknown a dit…

Bonjour,

Merci mille fois pour cette traduction.
J'ai terminé "le cœur de l'homme" hier_ ce fut une lecture envoutante dont je ne suis pas encore remise_ et je me désole à présent de quitter l'Islande.
Au plaisir de vous lire à nouveau.

Unknown a dit…

Bonjour,

Merci mille fois pour cette traduction.
J'ai terminé "le cœur de l'homme" hier_ ce fut une lecture envoutante dont je ne suis pas encore remise_ et je me désole à présent de quitter l'Islande.
Au plaisir de vous lire à nouveau.

zigzag a dit…

Merci mille fois... C est un plaisir inouï de lire et savourer ces phrases si belles, si belles... et de retrouver ce gamin si beau, si beau...

Daniel a dit…

Bonjour,

Mille mercis pour vos traductions des ces trois tomes.

J'ai souvent pensé - pour la forme et dans un autre contexte - à la trilogie d'henri Bosco (l'Ane Culotte, Hyacinthe et le Jardin de Hyacinthe) pour l'imaginaire et la création d'un univers de lecture vraiment original et inoubliable.

Bien à vous,

Anonyme a dit…

bonjour,
Sans vous je n'aurais pas pu découvrir Jon Kalman Stefansson. Quel beau métier vous faites!!!Permettre aux lecteurs de lire des auteurs étrangers, c'est merveilleux...J'ai lu qu'avant d'écrire des romans, il avait publié des recueils de poésie, pensez-vous un jour les traduire et ainsi nous donner accès à leur lecture?!...
Meilleures pensées d'une lectrice qui suit votre blog,
Gisèle

Eric Boury a dit…

Merci à tous et toutes pour vos compliments et remerciements. Cela fait chaud au coeur. Pour répondre à Lectrice, oui, je traduirai d'autres livres de Jon Kalman, mais pas encore car j'ai quatre livres qui m'attendent - je traduis d'autres auteurs que lui. Pour répondre à Gisele, pour l'instant, aucune publication de la poésie de Jon Kalman n'est prévue, il a écrit d'autres oeuvres en prose avant cette trilogie et de toute façon, ces romans-là sont déjà de la poésie, vous ne croyez pas? Quant à Laetitia, je vous signale qu'il existe d'autres auteurs islandais qui ne sont pas mauvais non plus si vous avez envie de prolonger votre incursion islandaise :) Amitiés à tous et merci!!

Anne a dit…

Il y a des livres qu'on a envie de dévorer le plus vite possible jusqu'à la dernière miette tout en désirant pourtant arrêter le temps pour déguster chaque phrase, y revenir encore et encore... C'est ce que je suis en train de vivre avec Le cœur de l'homme. Et je sais déjà que je ne ferai pas qu'une lecture de cette trilogie. Elle fera partie des rares livres que j'aime relire. Aussi merci à vous et un grand bravo pour votre magnifique traduction.

Anonyme a dit…

Bonjour,Tout d'abord,oui,vous avez raison,les romans de Jon Kalmann sont déjà de la poésie... Avant de lire "le cœur de l'homme", j'ai voulu me replonger dans la lecture de "entre ciel et terre" et "la tristesse des anges"...et quel plaisir de retrouver ses mots , ces personnages marqués par le climat, et le temps qui passe...Je lisais et j'avais la sensation que, si je levais la tête et regardais par la fenêtre, je me retrouverais quelque part en Islande...Meilleures pensées d'une lectrice...Gisèle

Unknown a dit…

Je veux d'abord vous dire que je suis totalement admirative devant votre travail. Vous êtes le maillon essentiel à l'arrivée entre nos mains de ces si beaux livres. Stefansson ah la la ! J'attendais ce troisième opus depuis que j'ai refermé "la tristesse des anges", le voila enfin ! Restituer l'infinie poésie de cet écrivain de si belle façon, chapeau !
Et les mêmes compliments pour "Etranges rivages" et Indridason
Encore bravo et merci

Unknown a dit…

Je voulais vous dire toute mon admiration devant votre travail. Rendre ainsi en une autre langue la poésie subtile de Stefansson, c'est du grand art, du vrai travail d'écriture, je pense. Je suis pressée de lire ce troisième opus des aventures du gamin !
je vous ferai les mêmes compliments pour "etranges rivages" d'Indridason, auteur que j'aime aussi énormément. L'Islande nous a apporté un grand coup de fraîcheur, formidable !
Bravo et merci

Anonyme a dit…

J'ai du mal à me repérer géographiquement, entre Vik au sud et l'impression que l'errance de Jens et le gamin se passent dans les fjords du nord ouest....pouvez vous m'aider ? Également avec une date approximative ? Merci d'avance, je suis perdue entre landes et fjords....

Eric Boury a dit…

Pour répondre aux deux questions d'Anonyme, voici : Eh bien, il existe effectivement un village dénommé Vik (qui signifie Baie) sur la côte sud de l'Islande, mais il n'a rien à voir avec le Vik de la trilogie de Jon Kalman, laquelle se déroule entièrement dans les Fjords de l'Ouest. Pour ce qui est de l'époque, quelques indices historiques disséminés dans le texte permettent de situer l'action à la toute fin du 19ème siècle (Zola écrit et a publié un texte retentissant qui s'est vendu à plus de cent mille exemplaires, trouve-t-on dans Entre ciel et terre) Il me semble donc que nous sommes à l'époque de la parution de L'Assommoir. L'Islande n'a pas encore acquis l'autonomie de 1918, mais le roi danois lui a déjà accordé la constitution de 1874. Ce ne sont que quelques points de repère, mais il y en a sans doute quelques autres dans les trois volumes. Cela dit, il ne faut pas perdre de vue que les lieux nommés en islandais ont un caractère avant tout emblématique (ainsi, Eyri, la langue de terre est sans doute, mais seulement sans doute, le vieux coeur de la ville d'Ísafjörður)mais il serait abusif d'affirmer qu'il s'agit indubitablement de cette ville-là, ce serait aller contre la volonté même de l'auteur qui n'a pas voulu nommer le gamin, son personnage principal, et ne nomme les lieux que, bien souvent, en fonction d'une configuration générale imaginaire - inspirée du réel - mais imaginaire tout de même. Il est à mon avis vain de vouloir suivre les errances du gamin et de Jens le postier, vain de vouloir visualiser les lieux décrits autrement que par ce que disent les mots, ce que dit le texte. L'important est de se laisser porter par la langue et de se dire que voilà : ça se passe en Islande, c'est entre ciel et terre et entre ciel et ciel, c'est aussi ici et maintenant, ou cela pourrait être. J'espère avoir éclairé un peu votre lanterne. Mes amitiés à vous, Eric