"Sá sem ekki lifir í skáldskap lifir ekki af hér á jörðinni." Halldór Laxness, Kristnihald undir Jökli.
"Celui qui ne vit pas en poésie ne saurait survivre ici-bas." Halldór Laxness, Úa ou Chrétiens du glacier. (Traduction : Régis Boyer)
samedi 26 novembre 2011
Après ce fort long silence,
je vous invite à écouter le vendredi 2 décembre à 20 heures sur France Inter : "Nous Autres" de Zoé Varier.
Islande 1ère partie : entre terre et littérature - Rencontre avec Jon Kalman Stefansson.
Zoé Varier s'entretient avec Jón Kalman, j'assure la traduction, cela se passe en Islande, véritablement Entre ciel et terre...
Je viens de lire votre critique de la Tristesse des anges - elle est lumineuse. Je me fendrai moi aussi d'une critique ou plutôt d'une méditation sur ce livre, mais les aléas de la vie étant ce qu'ils sont, le temps me manque véritablement depuis le mois de juin. La leçon majeure que je tire de La tristesse des anges est pour l'heure qu'il ne faut jamais se laisser envahir par le froid. Il fige tout : corps, âmes, sentiments, émotions et celui ou celle qui lui permet d'étendre son emprise jusqu'à son coeur se condamne à une irrémédiable et assassine solitude. Pour moi, La tristesse des anges est avant tout un livre sur le désir, l'amour de son prochain et le besoin de proximité, de chaleur, de connivence et de tendresse avec nos semblables. C'est bien pour cela que, comme vous le dites, il n'est pas déprimant!
Je viens d'écouter l'émission...Je ne sais pas m'exprimer sur mon amour de ce pays tellement j'ai l'impression de tomber dans le cliché; je dirai simplement que j'ai aimé être à Reykjanes pendant cette heure, écouter Jon Kalman et la langue islandaise (même si je n'en comprends qu'un mot sur 1000), avoir l'impression d'entendre comme de l'enchantement (comment pourrait-il en être autrement?) dans la voix de la journaliste... Manquaient plus que les sternes arctiques, mais ça n'est plus la saison. (Et puis, pour une fois qu'une émission sur l'Islande diffuse autre-chose que Björk...) Merci encore pour cette découverte (de l'auteur), pour la traduction, et pour toutes les autres traductions, passées, à venir. Bon courage pour la suite. Stéphanie
Bonsoir Eric, ici Marc, régulière rencontre boréale... J'ai apprécié et goûté ces 2 émissions sur France Inter, empreintes de légèreté, de poésie et de mystère. A Bruxelles comme ailleurs, on a besoin d'un peu de tout ça... Bonne continuation! Marc.
5 commentaires:
Je ne manquerai pas ce rendez-vous !
Je viens de lire votre critique de la Tristesse des anges - elle est lumineuse. Je me fendrai moi aussi d'une critique ou plutôt d'une méditation sur ce livre, mais les aléas de la vie étant ce qu'ils sont, le temps me manque véritablement depuis le mois de juin. La leçon majeure que je tire de La tristesse des anges est pour l'heure qu'il ne faut jamais se laisser envahir par le froid. Il fige tout : corps, âmes, sentiments, émotions et celui ou celle qui lui permet d'étendre son emprise jusqu'à son coeur se condamne à une irrémédiable et assassine solitude. Pour moi, La tristesse des anges est avant tout un livre sur le désir, l'amour de son prochain et le besoin de proximité, de chaleur, de connivence et de tendresse avec nos semblables. C'est bien pour cela que, comme vous le dites, il n'est pas déprimant!
Chouette alors ! Enfin on va un peu parler de ce livre...Merci pour l'information.
Je viens d'écouter l'émission...Je ne sais pas m'exprimer sur mon amour de ce pays tellement j'ai l'impression de tomber dans le cliché; je dirai simplement que j'ai aimé être à Reykjanes pendant cette heure, écouter Jon Kalman et la langue islandaise (même si je n'en comprends qu'un mot sur 1000), avoir l'impression d'entendre comme de l'enchantement (comment pourrait-il en être autrement?) dans la voix de la journaliste...
Manquaient plus que les sternes arctiques, mais ça n'est plus la saison.
(Et puis, pour une fois qu'une émission sur l'Islande diffuse autre-chose que Björk...)
Merci encore pour cette découverte (de l'auteur), pour la traduction, et pour toutes les autres traductions, passées, à venir.
Bon courage pour la suite.
Stéphanie
Bonsoir Eric, ici Marc, régulière rencontre boréale... J'ai apprécié et goûté ces 2 émissions sur France Inter, empreintes de légèreté, de poésie et de mystère. A Bruxelles comme ailleurs, on a besoin d'un peu de tout ça... Bonne continuation! Marc.
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