mercredi 20 juin 2012

Le Dessous des Cartes consacré à l'Islande

Intelligent, intéressant, concis et sans blabla inutile... L'histoire de l'Islande dans un mouchoir de poche! Bravo à Arte et à Jean-Christophe Victor!

Le Dessous des Cartes - videos.arte.tv

mercredi 13 juin 2012

La muraille de lave, Arnaldur Indridason



A écouter : La muraille de lave d'Arnaldur Indridason, présentée sur Cercle Polar, émission de la radio de Télérama, par Michel Abescat et Christine Ferniot. La seconde partie de l'émission est consacrée au roman de l'auteur islandais et la première, à Blondie et la mort, de Roger Smith. 


Cercle Polar # 98, Roger Smith et Arnaldur Indridason


A lire également : La critique de Michel Abescat dans le numéro papier de cette semaine.


"Huit romans plus tard, le charme est intact. Poésie noire et obsédante, maîtrise parfaite du tempo et des intrigues, dénuement du verbe, tendresse et vague à l'âme. Depuis La Cité des jarres, paru en France en 2005, l'Islandais Arnaldur Indridason déroule une œuvre parmi les plus puissantes du roman noir contemporain. Parmi les plus attachantes aussi : on ouvre chacun de ses romans comme on compose le numéro d'un ami. Pour prendre des nouvelles, renouer le fil d'une conversation. La Muraille de lave, son dernier ouvrage, ne déçoit pas. Comme à l'accoutumée, Indridason croise plusieurs histoires, une affaire de chantage particulièrement embarrassante, la disparition mystérieuse d'un banquier et le martyre sans fin d'un petit garçon. A travers ces destins, ces bribes de vie fortement incarnées, Indridason poursuit son portrait d'une Islande perturbée, enrichie en quelques décennies au prix d'un exode rural massif et d'un éclatement brutal des communautés traditionnelles. Ecrit en 2009, dans la foulée de la faillite de l'économie islandaise, ce nouveau roman évoque une nation juste avant la crise, entraînée collectivement dans la folie financière et le culte de l'argent roi. La saga d'Indridason est aussi l'oeuvre d'un moraliste.
Enfin, l'auteur, malgré son succès, sait se renouveler. Son personnage fétiche, Erlendur, flic taciturne, hanté par la disparition de son frère quand ils étaient enfants, est absent. Indridason focalise ainsi son récit sur son adjoint, Sigurdur Oli, personnage jusqu'ici sans charisme, et parvient à le rendre passionnant en dévoilant son histoire et ses failles. Nul doute qu'on ouvrira le prochain livre pour prendre aussi de ses nouvelles."

Michel Abescat - Telerama n° 3257



mardi 5 juin 2012

A voir, histoire de déguster un peu les paysages de l'Islande... cette vidéo envoyée par Eddy Gawron et conçue par Lea Amiel et Nicolas Libersalle : FRAGMENTS OF ICELAND




samedi 2 juin 2012

A écouter...




La voix de Lay alliée à un texte magnifique enjoint l'âme à prendre un peu de repos, à trouver un peu de calme... L'album Brostinn strengur dont est extrait ce morceau m'a été offert à l'automne dernier par mon ami Árni Þórarinsson alors que j'étais en Islande avec Zoé Varier. 

Je me contenterai d'une chanson pour l'instant. Ne me demandez pas la traduction. Le texte est de Hulda est d'une finesse et d'une fluidité particulièrement difficiles à rendre en français, et là, je craindrais d'altérer un moment de pure grâce en traduisant les mots un peu trop vite, par manque de temps : il faut simplement se laisser porter par la voix, la mélodie et les sons de la langue islandaise.

Lay Low, Aftansöngur

Jón Kalman Stefánsson, III

Après perturbations et contretemps aussi agaçants que multiples, je commence aujourd'hui la traduction de la troisième partie de la trilogie de Jón Kalman Stefánsson... Le livre paraîtra chez Gallimard, dans la collection Du monde entier, début 2013. 

Ce tableau intitulé "Adrift" d'Andrew Wyeth me fait irrésistiblement penser à Bárður, dont l'absence continue de hanter les jours du gamin...
 

"So we beat on, boats against the current, borne back ceaselessly into the past."
 F. Scott Fitzgerald, The Great Gatsby